abritel - location Nº603987 Annecy
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ballades autour de Bredannaz.
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Quelques mots sur Annecy

Il est difficile de parler d’Annecy sans tomber dans les clichés touristiques courants. Même si elle ressemble beaucoup à une image de carte postale. Une image d’Épinal qui a moins le mérite de plaire aux plus grands nombres. Mais Annecy est bien plus que cela. Et si son image s’est modelée à l’aune d’un tourisme née à la fin du 19 éme.ss.,( à la «Belle Époque», on aimait déjà son charme romantique et bucolique), Annecy est d’abord le fruit d’une longue histoire que l’on peut encore ressentir à travers les vieilles pierres des murs aux charmes médiévaux. Le cadre exceptionnel est pour beaucoup dans la personnalité de la ville. Elle doit beaucoup à l’eau d’être ce qu’elle est maintenant. Annecy est un joyau posait sur l’eau, du moins, au bord de l’eau. Annecy est une coquetterie féminine que l’on posait autrefois aux abords de l’œil pour en rehausser le regard. Annecy s’est posée dans un coin de l’œil du lac, là ou coule les larmes. Les larmes qui s’écoulent, ce sont les eaux impétueuses du torrent, le Thiou , auprès duquel s’est développé la Vieille ville d’Annecy. Un réseau très ancien d’écluse en maîtrise encore aujourd'hui le débit. La ville a toujours su tirer partie de l’énergie lacustre. Ce ne sont pas, comme sa consœur à Aix-les-Bains, des eaux thérapeutiques issues de sources hydrothermales mais des eaux énergiques, dynamiques, vivifiantes qui ne sont probablement pas étrangères à son caractère sportif actuel. Plutôt des larmes de joie en somme. Même si les soirs de Novembre, quand les murs sont trempés de pluie et les rues sombres, le Thiou charriant les feuilles mortes de l’automne, semblent murmurer tout le chagrin de l’été passé; en cette période, les «ères» (ruelles) se parent alors de mystères. Au moins, Annecy est vivante et célèbre chaque saison. Ainsi, c’est l’été , son regard à elle est alors d’un bleu turquoise, bleu comme les lointains lagons de Polynésie. Ici, ce ne sont pas les palmiers qui se penchent vers les flots, mais les saules (pleureurs d’ailleurs) et les roseaux qui plient sous la bise mais jamais ne rompent. Puis vient l’automne, d’abord colorés et lumineux, aux multiples teintes mordorés, le rouge des érables, le jaune étincelant comme l’or des hêtre et le vert, «toujours vert», des résineux, et qui peu à peu s’enfonce dans la morne saison. Le lac en automne est parfois agité de véritables tempêtes et sa surface se couvre de vagues qui moutonnent comme la mer. À cette époque, l’hiver est déjà dans les montagnes et descend certains jours pour animer, bousculer le lac. Et c’est l’hiver qui arrive, et les jours rallongent, les toits ocres orangées sont les seules couleurs criantes comme un vestige de la belle saison pendant que la bise embrasse ses murs centenaires d’un baiser cinglant et froid; Le lac se souvient alors de des temps où il fut glaciaire. Enfin, c’est le printemps, la vie revient mais par à coup., l’hiver ne quitte pas les lieux sans lutter. S’ensuit une lutte des éléments, entre le froid et le chaud, qui dure parfois jusqu’en Mai. La vie qui reprend est habituée à ces sautes d’humeurs. Comme ces fleurs, les «perçe-neige» qui transperce le manteau neigeux, la nature n’attend pas la fin des frimas et s’en accommode. Certaines, comme les Edelweiss fleurissent même au cœur de l’hiver. C’est un faite, comme les colchiques annoncent la fin de l’été, les crocus célèbrent la fin de l’hiver. Ainsi les saisons marquent le lac et la cité de ses empreintes. C’est ce qui fait le charme de la ville, elle semble parfois hors du temps des hommes et malgré son extraordinaire développement de ces dernières années ( l’Agglomération annécienne comptera bientôt 150 000 habitants !), elle vit et réagit encore au rythme de la nature qui l’environne. Annecy ne tourne pas le dos à son lac et la nature, elle l’accueille jusque en son sein. Vibrante cité du troisième millénaire, peut-être demain ville olympique en 2018, elle garde la mémoire des premières citées lacustres qui vivaient en harmonie avec le milieu naturel. Annecy, reste, quatre milles ans après, une ville lacustre et, comme semble le montrer l’architecture des Vieilles-Prisons, en forme de proue d’un navire, les soirs de brumes, elle parait prête à quitter ses amarres pour s'en aller voguer sur le miroir cristallin du lac pour l'éternité; Comme dans un rêve. En attendant, elle saura, j'en suis sur, vous charmer et vous séduire .

D’ailleurs quelques artistes célèbres ont séjournés autour du lac comme Eugène Sue, l'auteur des «ères de Paris» ou encore Paul Cézanne qui a peint le Château de Ruphy à Duingt. (le lac bleu-1896- exposée à Courtaud Institues Galeries London-)

Musée du château d'Annecy: aquarium, archéologie lacustre, peinture, Tour de la Reine ( c'est une manie dans la région d'enfermer les princesses et reines dans des tours !)

>> nombreuses églises: Basilique de la Visitation qui surplombe la Vieille Ville de sa silhouette élancée dont le carillon chromatique égrène les heures.

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